Pourquoi toujours raconter la vie d’un grand homme qui a fait de belles choses quand on peut aussi laisser la parole à un garçon méconnu, n’ayant rien fait de spécial ?
Lucas Gimello
Pourquoi toujours raconter la vie d’un grand homme qui a fait de belles choses quand on peut aussi laisser la parole à un garçon méconnu, n’ayant rien fait de spécial ?
C’est là tout le propos de ce spectacle, dans lequel se mêlent tantôt adresse au public, tantôt interprétation de personnages, humour, émotion, poésie, mime, danse et musique.
Pendant plus d’une heure, seul sur scène, le comédien détaille les différentes étapes marquantes d’une vie qui commence : la sienne.
Des propos de sa mère à sa naissance à son rêve de changer le monde, en passant par la relation avec son père, le théâtre ou ses angoisses, ce spectacle est une sorte de livre ouvert à quiconque voudra lire ses pages, de la plus blanche à la plus noire.
Ce spectacle parle à tout public, du plus jeune au plus âgé, avec la volonté de raconter la banalité extraordinaire de l’existence et l’espoir que le spectateur s’y reconnaisse.
Car après tout, on est un peu de nous-mêmes, mais beaucoup des autres.
« Ce spectacle est un hommage à l’insouciance enfantine, à laquelle on tient mais qui s’éloigne petit à petit. C’est ma manière à moi de prolonger encore un peu sa longévité avant de lui dire adieu, et de la relâcher pour cueillir, alors, ce que l’on appelle la lucidité. »
Tout public