La qualité de l’air que nous respirons dépend de nombreux facteurs tels que les émissions polluantes, les conditions météorologiques et la topographie, entre autres. Les leviers d’amélioration concernent bien entendu les émissions polluantes sur lesquelles il est possible d’agir. Le département des Alpes-Maritimes, de par sa topographie partagée entre littoral et montagne, offre une répartition contrastée de la pollution. Ainsi l’étroite zone côtière très urbanisée est soumise à une pollution urbaine générée majoritairement par les transports et le secteur résidentiel (utilisation du chauffage). L’activité industrielle contribue aussi à cette pollution. Le moyen et l’arrière-pays, espaces plus ruraux, sont moins concernés par cette pollution urbaine mais sont davantage exposés à une pollution photochimique.
Par l’intermédiaire du site « Atmosud » (AirPaca), association de surveillance agréée par le Ministère de l’Environnement, chaque habitant peut, au jour le jour, se tenir informé de la qualité de l’air extérieur enregistrée sur sa commune.
Pour cela, il suffit de se rendre dans la rubrique « L’air sur ma Commune » et d’inscrire le nom de sa ville ou son code postal.
Le niveau de pollution est exprimé grâce à un indice global de 0 (Très bon) à 100 (Très mauvais) correspondant à des concentrations de trois polluants réglementés :
le dioxyde d’azote (NO2), les particules fines (PM10) et l’ozone (O3), bons indicateurs de la pollution atmosphérique à laquelle la population est exposée.
Le site comprend également une carte sur les risques d’allergies ainsi que de nombreuses explications et conseils sur les gestes utiles pour respirer plus sainement.